Résumé (source : catalogue de l’éditeur)
À travers plusieurs petites perles de chapitres qui pourraient être autant d’opuscules, Nicolas Bouvier, écrivain « de l’état nomade » comme il se définit lui-même, rend hommage à la tradition multi-millénaire de l’humaniste devenu vagabond comme du vagabond devenu humaniste. L’occasion pour lui de retrouver, dans l’esprit de sa patrie, la Suisse romande, les fondements d’un départ nécessaire, qu’il soit scientifique, littéraire ou purement social.
Histoire avec et sans majuscule. C’est un essai qui ne fait pas l’économie de l’expérience vécue. On entre dans la géographie de l’auteur comme dans une cartographie de l’intime, et jusque dans sa bibliothèque intérieure. L’éloge de « quelques pérégrins » et autres frères nomades vient souligner, de la soif du monde à la recherche du « vrai » texte (qui s’allège et disparaît de l’avoir rejoint, lui), l’interpénétration du voyage et de l’écriture, tant dans l’expérience de la séparation que dans celle, fantasmée peut-être, d’une toute grande unité. Quand les vieux bagages du faire se posent, et que l’être, dans la fulgurance de l’inconnu, peut – enfin – advenir.
D’un regard sur sa propre maison et sa tradition vagabonde bien trop oubliée, à des aveux sur ses propres départs, en passant par l’avènement d’une communauté de voyageurs admirés sans complaisance, perçus sans affect et toujours avec humour, Nicolas Bouvier a ce génie d’affleurer de ses mots ce qu’on pourrait appeler l’émotion de la vie, empreinte chez lui à chaque instant d’une bouleversante pudeur.
Additional information
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Auteur(s) | |
Editeur | |
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Format | 173 p. ; 11 x 18 cm |
ISBN | 9782883402126 |
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